La ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables, Mme Faima-Zohra Zerouati, a présidé, hier, une cérémonie de signature d’une convention de partenariat industriel pour la production de fertilisants biologiques entre l’Agence nationale des déchets, et l’entreprise publique Sopte, filiale du groupe Divindus.

La ministre de l’Environnement et des Énergies renouvelables, Mme Faima-Zohra Zerouati, a présidé, hier, une cérémonie de signature d’une convention de partenariat industriel pour la production de fertilisants biologiques entre l’Agence nationale des déchets, et l’entreprise publique Sopte, filiale du groupe Divindus.

La cérémonie a été rehaussée par la présence de Mme l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Canada, Patricia McCullagh, du secrétaire général du ministère de l’Industrie et des Mines, M. Kheireddine Medjoubi, ainsi que des représentants de plusieurs départements ministériels.

« Ce protocole d’accord s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de gestion intégrée des déchets en tant que gisement de matière première recyclable et valorisable constituant un levier fort de relance de la croissance économique nationale », a déclaré la ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables

S’exprimant à cette occasion, Mme Fatima-Zahra Zerouati a fait savoir que ce projet, qui consacre le partenariat public-public (PPP) et l’intersectorialité, vise plus de valorisation, notamment de la fraction organique, pour produire de l’énergie et des fertilisants naturels en Algérie. « C’est un terreau fertile pour tout partenariat entamé en la matière », a-t-il souligné.

Donnant plus de détails sur le projet, elle dira qu’il s’agit d’un projet pilote initié au niveau de la wilaya de Constantine, relatif à la gestion intégrée des déchets ménagers et assimilés, à faible émission de gaz à effet de serre.

Il consiste, selon la ministre, à développer cette activité en commençant par le tri, la transformation, la valorisation, ainsi que la commercialisation et la recherche liée à l’activité environnementale. « C’est un nouveau projet, qui vient s’ajouter aux importants investissements environnementaux consentis par le gouvernement pour faire converger la dualité : transaction économique et transaction écologique », a affirmé Mme Zerouati.

Par ailleurs, la ministre a fait remarquer que cet important partenariat industriel et écologique aura un impact certain sur la réduction de 75% des besoins en foncier (centre d’enfouissement technique-CET) et sur la diminution des charges de leur gestion.

Le projet permettra également d’assurer un cadre de vie meilleur pour le citoyen algérien, de créer la richesse et l’emploi, et de réduire la facture d’importation des engrais chimiques, estimée à 300 millions de dollars par an.

Il s’agit aussi de pouvoir disposer, pour le secteur agricole, de fertilisants organiques de qualité garantissant une gestion durable, préservant la qualité des terres agricoles et assurant une rentabilité optimale tout en préservant la nappe phréatique. Ne se contentant pas de relever les bienfaits de ce projet pour notre pays, Mme Zerouati a aussi évoqué ses avantages au niveau international, notamment pour ce qui concerne le respect des engagement pris par l’Algérie en matière de protection de l’environnement et des changements climatiques, et aussi dans le cadre de la mise en œuvre effective des Objectifs du développement durable.

de son côté, l’ambassadeur du Canada, Mme Patricia McCullagh, a affiché la disponiblité de son pays à accompagner l’Algérie dans sa stratégie nationale de gestion intégrée des déchets et la protection de l’environnement.

Il est utile de rappeler que le Canada entretient d’excellentes relations diplomatiques et politiques avec l’Algérie, et ce, depuis l’indépendance, en 1962. De même que notre pays est un partenaire stratégique pour le Canada en Afrique.